Hmm... Ne faudrait-il pas marier ce papa là ????
Pour en savoir plus, c'est ici...
Hmm... Ne faudrait-il pas marier ce papa là ????
Pour en savoir plus, c'est ici...
Rédigé par daniel ichbiah le 26 juin 2007 à 10:16 PM | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Avis aux amateurs de guitare qui souhaiteraient en apprendre davantage sur deux des techniques que je pratique : le picking et aussi le flat-picking (au médiator).
Guillaume Devaux, qui m'avait déjà interviewé sur Le Journal du Net à propos de mon récent livre Comment Google mangera le monde est venu me filmer à domicile, afin que je lui parle un peu (guitare en main) de cette fameuse technique que Marcel Dadi avait importé en France.
La vidéo se trouve sur le blog de Guillaume, Guitare.canalblog, J'y joue quelques extraits de morceaux que j'ai pu apprendre en suivant la méthode de Dadi mais aussi de certains "disciples" tels que Jacques Stotzem et aussi un morceau de flat-picking assez étonnant, appris à la suite d'un stage sur le domaine.
Le picking est un peu tombé en désuétude depuis quelques années faute de représentants aussi prestigieux qu'ont pu l'être des gens comme Chet Atkins. L'occasion est trop belle de le remettre en avant pour les apprentis guitaristes. C'est un des styles instrumentaux les plus "fun" qui soient.
Rédigé par daniel ichbiah le 15 mars 2007 à 02:50 PM | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Jean-Louis Aubert est devenu, au fil des albums, l’artiste français qui me fait vibrer le plus. Étant moi-même auteur de chansons, je demeure pantois devant cette façon d’associer d’une improbable façon des mots qui se mettent mutuellement en valeur. Ce qui rassure, c’est de constater que nous puissions être des centaines de milliers à partager cette sensation qui fait que soudain, l’âme titillée entame un parcours en tapis volant.
Étrangement, je n’ai pourtant pas immédiatement accroché à Téléphone. Je me souviens même de la première fois que j’ai entendu ce groupe. C’était rue des Écoles, chez un disquaire dont l’activité essentielle consistait à brader des 33 tours, mais qui faisait écouter certaines nouveautés dans le magasin. J’avais dit au disquaire combien je trouvais ce groupe banal et il n’était pas d’accord.
À cette époque, l’un des derniers concerts que j’avais vu était celui de Robert Wyatt et il m’avait subjugué tant par son jeu de batterie que par ses mélodies d’une totale liberté, j’avais accroché à Weather Report et au jazz-rock. Carla Bley pointait le bout de son nez dans le paysage de mes musiques favorites avec ses longues suites orchestrales d’un rare raffinement.
Comment pouvais-je accrocher à un groupe qui nous resservait le B A BA d’un rock simpliste alors que dans le même temps, guitariste à mes heures, je tentais de déchiffrer des morceaux de jazz pour élargir ma palette ? Je n’avais perçu que la forme de Téléphone et elle ne me parlait pas. Des groupes français, seul Magma m’impressionnait.
Et puis, j’ai compris l’essence du groupe... C’était lors d’une soirée. Dans la frénésie de la nuit, l’énergie envahissait la pièce, enrobait les murs, réchauffait les cœurs ! C’était du rock, du rock à la française, une sensation de vitalité comme on en avait jamais vu. Idéal pour faire la fête !…
Au fond, c’était l’essence d’une certaine musique qui avait été retrouvé et régurgitée. Cela vous soulevait de terre et se répandait à la manière d’une onde vitalisante.
Leur carrière a été subjectivement courte. D’autres artistes sont venus squatter la platine avec des albums de qualité de Pretenders à R.E.M. tandis que Pat Metheny invitait à quelques échappées libres sur d’autres territoires.
Au moment où Téléphone se séparait, en avril 1986, j’avais ma propre actualité. Avec Camille Saféris (qui allait par la suite faire carrière à la télévision), nous terminions un livre d’humour « Ne quittez pas, je vous passe mon répondeur ». Enfermés dans le grand appartement d’un ami près du parc Monceau, nous lâchions gag sur gag du matin au soir pour compléter le livre attendu par l’éditeur, le premier que nous publions l’un comme l’autre. Autant dire que nous n’avons pas pris la mesure de la disparition de Téléphone survenue au même moment.
C’est au fil des années que j’ai réalisé combien je m’étais approprié ce groupe. Il revenait spontanément au fil des conversations. Personne ne les avait remplacés. C’est tout. Ce typhon avait été unique en son genre et les albums se bonifiaient avec le temps.
Consolation, les chansons d’un dénommé Jean-Louis Aubert s’insinuaient dans notre environnement et elles avaient encore un peu du goût originel. C’était parfois même encore meilleur. Aubert écrivait toujours aussi bien et sa palette se diversifiait. Ses textes acquérraient une pâte, une densité, s’insinuaient dans votre existence, vous accompagnaient le long de vos rêveries. Il y évoquait ces plages où des mômes font signe aux bateaux, ces moments qui allaient on ne sait où, rendait hommage à ses alter ego… Si le temps n’avait pas de prise sur sa candeur, son écriture devenait adulte, posant un regard d’une profonde tendresse sur ces fragments de vie qu’il partageait avec d’autres.
Avec le recul, on réalise que la carrière de Téléphone n’a duré que dix années alors que celle d’Aubert en solo va bientôt fêter sa vingtième année. Une œuvre a pris forme, aussi forte que celle d’un Sting ou d’un McCartney une fois séparés de leur groupe fétiche. Et la chance veut, qu’à l’instar de tels artistes, Jean-Louis n’hésite pas à puiser dans l’intégralité de son répertoire pour construire un spectacle. Il en résulte un show riche, où les sentiments se télescopent, de la frénésie à la nostalgie. Avec des musiciens qui n’ont rien à envier au combo d’origine, d’autant que le facétieux Kolinka est fréquemment de la fête.
Il n’est pas aisé d’écrire à propos d’un artiste lorsque l’écrivain est par ailleurs un fan. Il y a un an de cela, lorsque la responsable du site Locataires dédié à Jean-Louis a voulu lui préparer un cadeau d’anniversaire pas comme les autres, j’ai passé de longues semaines à arranger à ma façon la chanson « La petite semaine ». Elle s’est retrouvée parmi des dizaines d’autres sur un triple CD que nous lui avons fait parvenir. L’intéressé nous a chaudement remercié dans une lettre adressée au site dans laquelle il déclare combien un tel geste l’a touché.
Quoiqu’il en soit, dans ce récit, j’ai tenté de séparer les deux casquettes. Parfois aussi, je me suis laissé aller. Un livre n’est jamais qu’une vision, un remake subjectif du film des événements.
"Jean-Louis Aubert, de Téléphone à aujourd'hui" City Editions
Pour plus d'infos : http://ichbiah.com
Rédigé par daniel ichbiah le 15 novembre 2006 à 11:14 PM | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Le magazine online Planetjeux m'a demandé d'intervenir à props des nouvelles consoles de jeux. Je me suis permis de vanter les mérites de la Wii et de sa fameuse manette. D'autres spécialistes du domaine ont des visions différentes.
L'article est lisible à cette page :
Daniel Ichbiah
Rédigé par daniel ichbiah le 12 octobre 2006 à 07:31 PM | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Si vous ne deviez voir qu’un seul film d’ici les fêtes de fin d’année, que ce soit Une vérité qui dérange…
Si vous ne deviez voir qu’un film durant toute la décennie, que ce soit Une vérité qui dérange.
Si vous ne deviez voir qu’un seul film d’ici à la fin de vos jours, courez voir Une vérité qui dérange.
Avec ce long métrage sur le changement climatique, Al Gore a participé à davantage qu’un documentaire. Il marque l’Histoire d’une empreinte ultime, il donne un signal d’alarme de la toute dernière chance : c’est le futur tout entier de cette planète qui est en jeu !
Al Gore est un individu tenace, déterminé et prêt à tout pour faire passer le message. Il ne nous demande qu’une chose : REGARDER. Regarder en face une vérité pas du tout confortable. Regarder de nos yeux ces gigantesques blocs de glace qui s’effondrent aux pôles et donnent le tournis, tandis qu’ils aménagent de fougueuses rivières qui viennent grossir les océans. Regarder ces glaciers jadis majestueux dont la surface s’amenuise d’année en année. Ces territoires qui se dessèchent, réduisant la vie végétale à néant et anéantissant toute possibilité de survie d’une faune.
Une vérité qui dérange est un pamphlet qui rappelle le J’accuse de Zola. Il n’a aucunement vocation à rassurer, car l’heure n’est plus aux politesses. Lorsqu’il était sénateur, Al Gore a lui-même affronté la tiédeur de ses confrères, ultra-pressés d’enterrer un dossier qui dérange, une cause impopulaire, pas vraiment de celles qui rameutent les électeurs. Et les politiques n’ont pas été les seuls à cultiver la politique de l’autruche. Les médias, dans leur superficialité ont contribué à l’anesthésie générale des consciences.
Celui qui fut vice-président de Bill Clinton assène un fait. Sur les 698 études qui ont été rédigées au cours des années passées, celles qui contestaient la réalité du changement climatique et des bouleversements attendus se dénombraient très exactement à 0 !
Seulement voilà, un certain lobby pétrolier a eu intérêt à voiler la chose. Il s’en est donc suivi une campagne savamment orchestrée visant à semer le doute. Un doute qui n’était émaillé par aucun fait, aucune étude. Le résultat des courses a pour été navrant : 52% des articles publiés sur le sujet se sont plu à relayer cette idée d’un éventuel doute sur la question. La chose en dit long sur le lavage de cerveau lancinant qu’effectuent à la longue certains médias sur la pensée collective.
Al Gore en a vu d’autres. Comme le montre discrètement le film, il a eu à pâtir personnellement d’un épisode demeuré abject, celui qui a vu la présidence américaine lui échapper, à quelques centaines de voix près dans un seul état, celui de Miami, dans des circonstances de potentiel truquage des votes alarmantes. À la place de l’écologiste Al Gore, c’est un représentant du lobby pétrolier qui a été installé au pouvoir, un homme dont on ne sait toujours pas s’il est animé par sa viscérale stupidité ou par un machiavélisme avéré qu’il travestit dans une sottise de surface. Le monde a rarement autant perdu au change.
Pourtant, Gore a repris son bâton de pèlerin et continué de donner conférence sur conférence afin d’alerter l’opinion publique sur l’infâme réalité du réchauffement climatique. Avec à l’appui des chiffres, des réalités scientifiques, des images.
Il y aura certes quelques fats pour tenter de minimiser la portée de tels arguments. Quelques bien pensants sûrs de leurs faits qui voudront colorer ces faits de lait fraise. Au cours du film, nous en voyons quelques uns à l’œuvre comme ce conseiller à l’environnement de la Maison Blanche qui rature de sa main un rapport alarmiste et qui, une fois licencié en raison du scandale, est immédiatement embauché par le pétrolier Exxon ! Il y aura donc quelques irréductibles qui tenteront de noyer ces faits en prétendant qu’il n’y aurait, dans le film Une vérité qui dérange que quelques délires d’écologistes enflammés. Une comparaison s’impose. Ces esprits atrophiés sont similaires à ceux qui auraient trouvé de mauvais goût d’évoquer les camps de la mort durant la seconde guerre mondiale. Navré si la similitude fait grincer quelques dents, mais il existe un point où la dénégation frénétique de ce que les sens peuvent observer s’apparente à du révisionnisme.
Qu’importe pourtant les cris d’orfraies que pourraient pousser ceux qu’un tel film bouscule dans leur bien-être. Ce film n’a pas été réalisé pour eux. Il s’adresse aux millions de personnes demeurées suffisamment lucides pour avoir le cran d’agir. Car des solutions pour éviter la catastrophe, le film en propose sur son finale. Et si un jour cette planète échappe de justesse au pire, ce sera en partie parce que vous aurez vu ce film, parce que vous aurez incité vos amis à le voir, parce que vous aurez incité vos représentants politiques à le voir et à agir en conséquence, parce que vous aurez vous-même pris des mesures dans votre vie quotidienne pour participer à enrayer le phénomène.
Aller voir Une vérité qui dérange est un acte civique. Et comme l’a suggéré un membre du jury lors du festival de Deauville, il mériterait d’être projeté dans toutes les écoles de France.
C’est le film le plus important que j’aie vu de toute mon existence. Et je vais m’empresser d’aller le voir et revoir dès sa sortie officielle en salles le 11 octobre.
Daniel Ichbiah
Film de David Guggenheim avec Al Gore
Distribution UIP
Sortie en salles : le 11 octobre 2006.
Tous mes remerciements à Manuela Sourdin de la Fondation Nicolas Hulot pour m'avoir invité à cette projection en avant-première.
Quelques sites à consulter pour en savoir plus :
Le blog de l'Association Terre de Noelle Saugout
Cet article a également été publié sur Agoravox.
Rédigé par daniel ichbiah le 03 octobre 2006 à 09:12 AM | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Robots, genèse d'un peuple artificiel a reçu le Prix Roberval 2005, catégorie Grand Public, mention Spéciale...
La cérémonie a eu lieu mercredi et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une remise de prix, c'est éprouvant. Le matin, en me connectant sur AOLMusic, j'avais vu la séquence où Madonna obtient un prix en tant qu'actrice (le Golden Globe) en 1997 pour sa participation au film Evita. La présentatrice, Nicole Kidman, avait annoncé les 5 finalistes, dont Glenn Close et Barbra Streisand. Et elle avait aussitôt donné les noms.
Dans le cas du Prix Roberval, l'attente a été bien plus longue. Mercredi à 18:00, les finalistes sont réunis dans l'ancienne Bibliothèque Nationale de France. La présentatrice, une journaliste télé, fait venir sur scène les finalistes de la catégorie Grand Public - pour laquelle j'ai été nominé. Nous faisons un court speech d'une minute chacun et attendons le verdict.
Nous attendons et devrons encore attendre car le résultat n'est pas pour tout de suite. Une chanteuse à la voix d'opéra enchaîne avec des notes suraIgues et ménage un intermède afin que l'on présente les finalistes des autres catégories. Avec un tel régime, il va nous falloir une bonne heure d'attente avant de savoir qui a gagné au juste.
Finalement, l'épreuve s'achève. La présentatrice annonce le premier gagnant et j'ai le plaisir d'entendre mon nom. Je me précipite sur la scène afin de retirer le diplôme qui atteste d'une telle récompense. Bonne pomme, je me demande si un autre prix pourrait me tomber, comme dans les Césars ou les Oscars. Mais un autre participant me fait redescendre sur terre : dans le prix Roberval, les auteurs doivent se contenter d'un seul prix. Au final, nous avons été huit à recevoir une distinction et parmi nous, Jamy de la fameuse émission C'est pas sorcier.
En tout cas, désormais, je comprendrais mieux ce que peux représenter l'attente des acteurs ou artistes nominés, espérant fébrilement qu'ils vont sortir vainqueurs du lot. On a beau sympathiser avec les autres finalistes, l'envie de gagner est tout de même prenante. Sans doute la nature humaine...
Rédigé par daniel ichbiah le 28 novembre 2005 à 12:18 AM | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Histoire des jeux vidéo est sorti le 14 novembre. Il s'agit d'un "beau livre" relatant l'histoire de ce genre avec maintes illustrations mais aussi une planche de timbres avec Super Mario, les Sims, PacMan et autres héros du genre. Il est le résultat d'une commande de la Poste, obtenue en avril. De façon assez étonnante, la Poste avait contacté 3 agences. La première a pris contact avec moi. Une semaine plus tard, la deuxième m'a également appelé concernant le même appel d'offres et j'ai dû décliné leur offre, ayant déjà dit oui à la première ! A présent le livre est vendu dans tous les bureaux de poste de France.
Dès l'apparition de ce livre, je me suis retrouvé à participer à deux signatures, l'une au Salon de la Philatélie, samedi dernier et l'autre ce mercredi à la Poste de Soissons. Pour un auteur, les signatures peuvent être assez angoissantes : y aura-t-il du monde ou non, that is the question. En 1998, je me trouvais sur le même stand qu'un dénommé Paulo Coehlo. Une queue interminable de fans attendait de se faire dédicacer leur exemplaire par l'auteur de l'Alchimiste. A une table, je me trouvais près d'un autre auteur à attendre les visiteurs. Je n'avais signé que quatre livres en deux heures et devais de temps à autre affronter une question inattendue : "êtes-vous Paulo Coehlo ?"
Samedi, je me retrouve donc au Salon de la Philatélie, à la porte de Champerret. On m'installe une petite table dans un coin, sans la moindre affiche. Une annonce est faite au micro tandis que des livres sont placés sur la table. Hmm... C'est assez discret, et l'on a parfois l'impression de gêner. Les chalands viennent mais peu nombreux. Je demande parfois à ce qu'une nouvelle annonce soit effectuée mais bizarrement, les organisateurs du salon n'ont pas l'air très chaud et il faut insister pour obtenir gain de cause. Certaines personnes arrivent à la table avec leur livre en disant qu'elles ont longtemps cherché où pouvait se tenir la signature. Ma fille qui est venue avec moi s'affaire à ouvrir les paquets (le livre est vendu dans un carton puis enveloppé dans un plastique dur). Consolation, le bilan est plutôt bon avec une quinzaine de livres dédicacés environ en une heure, suite à quoi, c'est le calme plat.
Mercredi, rebelotte à la poste de Soissons. Le directeur du marketing qui sévit dans le coin, Yann Kuzak a fait un travail du tonnerre, produisant une belle affiche, des prospectus, contactant des journaux. Résultat : cela ne désemplit pas du soir au matin. Les clients qui entrent dans le bureau de Poste sont parfois informés et sinon, le personnel local leur fait alors l'article tandis qu'ils font la queue. Impressionnant. Vers 17:00, lorsque je m'éclipse, il semble que 120 livres aient été signés. Yann me dira par la suite que le nombre s'élève à environ 140.
140 ? Hé Paulo, on fait compète ? ;-)
Rédigé par daniel ichbiah le 19 novembre 2005 à 07:43 PM | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Le site categorynet qui donne des informations quotidiennes sur l'univers des médias, et des RP, organise un concours permettant de gagner des exemplaires du livre Relations Presse, comment gagner l'attention et l'affection des médias. C'est un livre que j'ai écrit l'an dernier avec un auteur britannique, Richard Sharp, qui forme des entreprises aux relations presse depuis plus d'une dizaines d'années. A l'époque, au fil des discussions, nous avons découvert que les facteurs qui faisaient une communication réussie auprès des médias (et ceux qui aboutissaient à l'effet inverse) étaient les mêmes de part et d'autre de la Manche. En creusant le sujet, nous sommes parvenus à formuler des principes qui paraissent universels sur le sujet.
Le concours organisé par Categorynet dure jusqu'à la fin juillet et il est accessible sur cette page.
Rédigé par daniel ichbiah le 04 juillet 2005 à 08:43 AM | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mercredi 15 était une soirée attendue. Olive faisait son retour sur une scène après une longue traversée du désert. Il reformait pour l'occasion Lili Drop, groupe mythique des années 80 - Enzo Enzo en était la bassiste...
J'ai connu Olive lorsque j'ai écrit la bio de Téléphone - c'est un ami d'enfant de Jean-Louis Aubert et sans doute son plus grand ami. Nous nous sommes rencontrés plus récemment alors qu'Olive est monté à Paris vers le printemps 2004, tandis que j'avais moi-même démarré une bio d'Aubert - à paraître l'an prochain.
Il y a 6 mois, j'avais pris un pot avec Olive qui était alors "down" suite à divers soucis persos. Je lui avais alors dit : "Olive, il faut que tu reprennes la musique. Le public a besoin de toi." Je pensais aussi que cela pourrait le regonfler à bloc mais sur le moment, la démarche l'avait agacé. Il ne se sentait pas prêt, que ce soit physiquement ou moralement. Nous avons gardé le contact et nous sommes revus ensuite, tissant des liens dans une ouate ressemblant comme deux gouttes d'eau à de l'amitié. J'ai eu peur et comme d'autres, j'attendais ce moment où il reprendrait le flambeau.
Il y a un mois ou deux, j'ai appris qu'il allait reformer Lili Drop, le temps d'un concert et peut-être plus... A l'approche du 15 juin, son moral remontait et la perspective d'une compil de Lili Drop et même d'un nouvel album avec un groupe tout neuf se dessinait.
Ce soir, le théâtre Ephémère en bordure du quai de Valmy grouille d'une vaste population. Les fans comme les potes sont venus nombreux. Olive est à table, et la fille qui m'accompagne et ne le connaît pas plus que cela m'affirme qu'elle a tout de suite remarqué sa présence. De bonne augure...
Parmi ceux qui ont fait le déplacement figurent Richard Kolinka, Farid Chopel et aussi Charlélie, que je connais pour l'avoir interviewé 3 ans plus tôt. Le barde vit désormais à New York en tant que peintre et vient d'arriver à Paris pour une tournée d'été relative à son nouvel album. Nous discutons de sa nouvelle vie. Il apprécie d'être à New York où il a déjà fait plusieurs expos et dit s'être accoutumé à l'univers yankee, avec ses contraintes et ce que je perçois comme une certaine rigidité des relations sociales, qui serait pourtant selon lui, facile à vivre dans le quotidien.
C'est un groupe formé par le neveu d'Olive, NaIché, qui démarre la soirée. Les chansons sont intéressantes. Toutefois, le mixage machines + guitares n'est pas toujours heureux d'autant qu'en arrière-plan, une fille métisse assure une rythmique funky qui ne demande qu'à exploser. Un spectacteur lâche "il faut éteindre les machines".
Lili Drop arrive enfin. Olive pète la forme et le nouveau groupe est nickel. A la batterie, France Cartigny (par ailleurs chanteuse) assure avec une pêche mahousse, à l'instar d'un Kolinka féminin. Les autres filles du groupe (deux aux choeurs, une à la basse) encadrent avec emphase le maître de cérémonie, par ailleurs épaulé par un fin guitar man. Olive est magnifique, revitalisé, et my god... comme on l'aime. Les tubes défilent : "Sur ma mob" que le public reprend en liesse, "T'oublier" magistral, "Monde animal"...
Sur "Expresso" son vieux pote - et un immense ami personnel - Lionel Lumbroso vient tenir la seconde guitare, tandis qu'il couve Olive de son regard attentionné. Le public témoigne d'un amour sans borne pour le petit elfe régénéré et réclame, réclame, sans faillir, que le charme soit entretenu encore 1 chanson, puis deux, puis trois... Olive, en sueur, se prête au jeu jusqu'à épuiser son répertoire. Pour un retour, c'est triomphal.
Dans les loges, je surprends Olive avec son "frère" Jean-Louis Aubert. Lionel Lumbro est également là. Nous bavardons, échangeons quelques impressions. Jean-Louis n'a pas été décoiffé par le concert de Coldplay, juste un peu trop sage, et préfère nettement la fougue de Lili Drop ! Je temporise. C'est un autre son, une autre approche.
Kolinka passe sa tête dans l'embrasure, discret mais attentionné.
Olive, pour sa part est aux anges. Lili Drop est reparti. Pas envie de t'perdre man !...
daniel ichbiahDaniel Ichbiah
Rédigé par daniel ichbiah le 16 juin 2005 à 02:20 PM | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Ils sont passés !... Les fans de Coldplay attendaient impatiemment cette soirée du 9 juin, dans la foulée de la sortie du troisième album, qui apparaît déjà comme un classic du rock... Martin et ses amis se sont surpassés.
Jeudi soir, j'arrive vers 18:00 devant l'entrée de l'Olympia. Une queue interminable s'est déjà formée sur le boulevard des Capucines. Quelques fans cherchent en vain qui pourrait vendre une place. Peine perdue. Le groupe a rationné les tickets, les vendant sous forme réduite par son site Web. Devant l'entrée, un fan me demande si je peux faire quelque chose pour lui - je suis invité par EMI en raison du livre que j'ai écrit sur Coldplay - mais désolé mon gars, je ne peux rien pour toi. J'apprendrais plus tard que les quelques places disponibles à la vente sur le trottoir étaient vendues à 120 euros ! En tout cas, durant cette attente, j'apprends par un fan que le nouvel album se serait vendu à 150 000 exemplaires en un jour. Une autre personne affirme que les pré-commandes de l'album se comptaient par millions.
Les portes s'ouvrent vers 19:00. Je parviens à m'installer vers le 10ème rang, suffisamment près du centre pour être sûr de voir le groupe. Commence alors une longue attente - qui va durer jusqu'à 21:15. Impossible de savoir pourquoi c'est si long, mais au vu des va et vient sur la scène, il semble qu'il y ait quelques réglages à accomplir au niveau de la sono.
Ils arrivent enfin. Martin est incroyablement en forme. Ils démarrent par un morceau du nouvel album avant d'enchaîner sur Politics. Si Martin paraît déchaîné, les autres membres du groupe brillent par leur discrétion, tandis qu'ils assurent hyper efficacement le soutien instrumental. En tout cas, la sono ne paraît pas réglée d'une manière optimale : un excès de basse empêche parfois de distinguer totalement les subtilités de l'accompagnement.
Surprise : la succession des chansons ne paraît pas toujours optimale. L'immense tube Yellow est interprété vers le début alors qu'il pourrait s'agir du type de morceau que l'on fait espérer au public - dans le DVD Live 2003, il intervenait bien plus tard. Mais le plus grand étonnement survient lorsque le groupe démarre un morceau rock puis s'arrête soudain. Martin s'approche du batteur Will Champion et discute avec lui. Il semble exister un souci. Le chanteur explique enfin qu'ils rencontrent un problème imprévu au niveau de la sono et vont devoir laisser tomber ce morceau. Heureusement, il enchaîne sur The scientist et quoiqu'il en soit, le public en liesse est prêt à tout accepter tant la jubilation est grande. Pourtant, à d'autres reprises, comme lors d'un intermède acoustique sur la gauche de la scène, Martin va déplorer les problèmes techniques qu'ils rencontrent ce soir.
Vers 22:30, le concert s'achève après un rappel au cours duquel le groupe a notamment interprété In my place. La salle reste sur sa faim et réclame un bis à cor et à cri, mais en vain. Le groupe semble avoir trop pâti d'une sonorisation mal réglée et a préféré en rester là.
Nous sortons avec une impression mitigée. C'est un fabuleux groupe. L'un des meilleurs du monde. Mais cette nouvelle tournée qui accompagne la sortie de X&Y ne semble pas encore totalement affinée, notamment au niveau de la séquence des chansons qui devrait sans doute évoluer afin de mieux répartir les très nombreux hits du groupe au milieu des nouveaux thèmes. Il demeure que ce groupe jouit d'une cote d'amour extraordinaire de la part du public et cette soirée l'a démontré. Par ailleurs, le nouvel album est une mine de diamants...
Un grand merci à Fred du site français de Coldplay pour m'avoir fourni trois des photographies qu'il a prises lors du concert.
Rédigé par daniel ichbiah le 12 juin 2005 à 01:13 AM | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)