Robots, genèse d'un peuple artificiel a reçu le Prix Roberval 2005, catégorie Grand Public, mention Spéciale...
La cérémonie a eu lieu mercredi et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'une remise de prix, c'est éprouvant. Le matin, en me connectant sur AOLMusic, j'avais vu la séquence où Madonna obtient un prix en tant qu'actrice (le Golden Globe) en 1997 pour sa participation au film Evita. La présentatrice, Nicole Kidman, avait annoncé les 5 finalistes, dont Glenn Close et Barbra Streisand. Et elle avait aussitôt donné les noms.
Dans le cas du Prix Roberval, l'attente a été bien plus longue. Mercredi à 18:00, les finalistes sont réunis dans l'ancienne Bibliothèque Nationale de France. La présentatrice, une journaliste télé, fait venir sur scène les finalistes de la catégorie Grand Public - pour laquelle j'ai été nominé. Nous faisons un court speech d'une minute chacun et attendons le verdict.
Nous attendons et devrons encore attendre car le résultat n'est pas pour tout de suite. Une chanteuse à la voix d'opéra enchaîne avec des notes suraIgues et ménage un intermède afin que l'on présente les finalistes des autres catégories. Avec un tel régime, il va nous falloir une bonne heure d'attente avant de savoir qui a gagné au juste.
Finalement, l'épreuve s'achève. La présentatrice annonce le premier gagnant et j'ai le plaisir d'entendre mon nom. Je me précipite sur la scène afin de retirer le diplôme qui atteste d'une telle récompense. Bonne pomme, je me demande si un autre prix pourrait me tomber, comme dans les Césars ou les Oscars. Mais un autre participant me fait redescendre sur terre : dans le prix Roberval, les auteurs doivent se contenter d'un seul prix. Au final, nous avons été huit à recevoir une distinction et parmi nous, Jamy de la fameuse émission C'est pas sorcier.
En tout cas, désormais, je comprendrais mieux ce que peux représenter l'attente des acteurs ou artistes nominés, espérant fébrilement qu'ils vont sortir vainqueurs du lot. On a beau sympathiser avec les autres finalistes, l'envie de gagner est tout de même prenante. Sans doute la nature humaine...